Crime d’été, une nouvelle policière de Quentin Van Keer (3T1)

Découvrez Crime d’été, une nouvelle policière écrite cette année par Quentin Van Keer avec la collaboration de Damien Grégoire (3T1) pour le cours de français et dans le cadre d’un concours international d’écriture.

La consigne :
“Un meurtre a été commis. Par qui et pourquoi ?
Écris une énigme criminelle en imaginant l’enquête qui élucidera ce mystère.

• L’action se déroulera de nos jours : maintenant ou dans un passé récent (à partir de 1945).
• L’enquête doit se dérouler dans ton pays (celui où tu résides). Tu en profiteras pour faire découvrir aux jeunes qui te liront des éléments typiques : climat, paysages, coutumes, fêtes, monuments, mentalités, particularités de langage…”  http://www.leaweb.org

CRIME D’ETE

Je me présente : Albert Stackerphil, inspecteur à la brigade judiciaire de Woluwe.

Nous sommes le vendredi dix août, vingt-trois heures vingt-cinq. La nuit est bien entamée et je suis toujours à l’intérieur du commissariat à remplir cette fichue paperasserie. Heureusement, il y a mon collègue Louis, un bon Belge, c’est un as pour les papiers.

La sonnerie de mon vieux téléphone retentit dans le bureau, « dring, drong, brzz », je décroche.

– Bonsoir, Commissariat de Woluwe, inspecteur Stackerphil à l’appareil, puis-je vous aider ?

– Bonsoir, puis-je parler à Louis s’il vous plait ?

– Qui êtes vous ?

– Sa mère.

– Ah d’accord, Louis c’est pour toi, ta maman.

Encore une chouette nuit en perspective, me dis-je.

Dehors, il pleut comme toujours. Et oui, c’est toujours comme ça la Belgique en été.

Dans la pièce d’à côté j’entends Louis dire à sa mère de ne plus utiliser la ligne d’urgence pour l’appeler.

Et cette paperasserie qui n’en finit pas.

Soudain, parmi mes papiers, je tombe sur une plainte qui date de novembre 1993, c’était pour un chien qui avait aboyé toute la nuit, holalala, parfois la police passe son temps à constater vraiment n’importe quoi.

Il doit être mort à l’heure qu’il est, pauvre bête me suis-je dit.

« Dring, drong, brzzz ».

– Quoi encore !!! Il n’y a pas moyen de travailler et de boire son café tranquillement.
C’est Louis qui décroche.

– Maman, je t’ai déjà dit de …. Ah, salut René, tu veux Albert, je te le passe.

Albert, c’est pour toi.

– Allô, Albert à l’appareil.

– Albert, vite dépêche toi, on a retrouvé une jeune fille morte dans le parc de la Woluwe.

Lire le texte dans sa version intégrale (au format pdf)

D. D.